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EN ROUTE VERS LE ZERO PHYTO :
La loi prévoit la mise en place de l’objectif «zéro phyto» dans l’ensemble des espaces publics à compter du 1er janvier 2017. L’Etat, les collectivités territoriales et les établissements publics auront donc très prochainement l’interdiction d’utiliser des produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts, promenades et les voiries relevant du domaine public ou privé.
Puis, au 1er janvier 2019, la mise sur le marché, la délivrance, l’utilisation et la détention des produits issus de la chimie de synthèse pour un usage privé seront également prohibées pour les particuliers.
Puis, au 1er janvier 2019, la mise sur le marché, la délivrance, l’utilisation et la détention des produits issus de la chimie de synthèse pour un usage privé seront également prohibées pour les particuliers.
Jugés longtemps indispensables, les herbicides sont désormais au centre des préoccupations environnementales. Tous les utilisateurs se mobilisent pour mettre en œuvre des solutions alternatives à leur remplacement. Les risques encourus sont liés à des effets de toxicité et les données disponibles confirment que l’exposition à la campagne est deux fois plus importante qu’en ville.
A Revigny, le service technique a en charge plusieurs dizaines d’hectares d’espaces verts et 26 kilomètres de voirie. Les plus petites quantités de produits phytosanitaires contribuent à une pollution des ressources en eau (nappe et/ou cours d’eau). Or, notre commune puise dans ces mêmes ressources pour son alimentation en eau potable.
A Revigny, le service technique a en charge plusieurs dizaines d’hectares d’espaces verts et 26 kilomètres de voirie. Les plus petites quantités de produits phytosanitaires contribuent à une pollution des ressources en eau (nappe et/ou cours d’eau). Or, notre commune puise dans ces mêmes ressources pour son alimentation en eau potable.
C’est ainsi que depuis 2013, notre ville s’est engagée dans une démarche «propre» limitant l’usage d’engrais et de pesticides en faveur de techniques écologiques. Désherbage mécanique et manuel, tout autant de pratiques mises en œuvre comme alternatives aux produits chimiques. La municipalité s’est dotée de deux désherbeurs mécaniques :
- L’un à brosses : sa compacité alliée à sa maniabilité lui permet de se glisser entre les nombreux intervalles urbains sur des étendues imperméables, dures (enrobés, trottoirs, etc…). Il laisse un endroit nettoyé, dénué de substrat limitant la pousse des herbes indésirables,
- Le second à lames et à griffes est conçu pour les lieux perméables stabilisés, sablés ou allées gravillonnées. Il permet l’arrachage, le ratissage des déchets et affine la surface. Un rouleau de grand diamètre recompacte l’ensemble et une finition s’effectue par la traîne métallique qui enlève et collecte la matière organique des graminées.
Le coût initial de l’achat du matériel est rapidement amorti par un important gain de temps de travail puisque ces lieux nécessitent un entretien réduit, sans parler des économies liées à l’achat des produits. Enfin, point essentiel, ces actions sont bénéfiques pour la qualité de l’eau et pour la santé du personnel.
Une campagne de préparation des trottoirs a été menée début 2016, en nivelant le sol et en retirant les gravillons afin de pouvoir maîtriser les herbes indésirables à l’aide d’outils mécaniques destinés à supprimer l’arrachage manuel, travail fastidieux et coûteux.
Ces modifications de pratiques, indispensables à notre santé et à la protection de la nature, nécessitent un changement de nos mentalités, à tous.
Même pour les salariés des espaces verts ce n’est pas facile. Certains ont l’impression de ne pas avoir accompli leur travail quand ils repartent en laissant des graminées dans leur sillage.
Et pourtant, c’est de la préservation de notre avenir qu’il s’agit.
Nous avons tendance à considérer que la propreté de notre agglomération passe systématiquement par la destruction des «mauvaises herbes». Accepter leur présence sur le bitume ou entre les dalles suppose une évolution de notre perception des lieux.
Cette végétation spontanée doit devenir le symbole de la protection de l’eau plutôt que le manque d’entretien.
Cette végétation spontanée doit devenir le symbole de la protection de l’eau plutôt que le manque d’entretien.
Parmi les solutions déployées, l’enherbement choisi en fonction du terrain offre de très nombreux avantages. Pratique, il va être mis en application, y compris dans des zones délicates, tel que le cimetière.
D’un espace dense et minéral, il deviendra un lieu verdoyant, avec un aspect paysager favorable à la biodiversité. Les premiers aménagements sont prévus dès 2016 et se poursuivront sur plusieurs années.
D’un espace dense et minéral, il deviendra un lieu verdoyant, avec un aspect paysager favorable à la biodiversité. Les premiers aménagements sont prévus dès 2016 et se poursuivront sur plusieurs années.